FILM - A BITTERSWEET LIFE (2005)

A BITTERSWEET LIFE (2005)
Réal. : Ji-woon Kim, avec Jeong-min Hwang, Yu-mi Jeong, Ku Jin, …
B.O.M. Film Productions Co.



Sunwoo est le bras droit de Kang, un redoutable chef de gang. Après avoir trahi ce dernier et le code d’honneur de la mafia, il est torturé pour obtenir des excuses. Dans son costard cravate taillé sur mesure et tiré à quatre épingles, Sunwoo, durant la première partie, exécute les ordres de manière exemplaire. Situés dans des endroits très haut de gamme, tous les codes du film noir sont présents, enrobés dans une esthétique très léchée, où le style coréen, très présent, rend le film hypnotique. L’action se déroulant lentement, les non-initiés peuvent penser que l’histoire s’enlise et que l’ennui est l’unique sentiment qui s’en dégage. Dès la sublime séquence de la punition sous la pluie battante, jusqu’à celle où Sunwoo s’échappe (ces deux scènes sont à couper le souffle), le film change de registre et on a l’impression d’assister à tout autre chose. Exit les fastes des décors tels que les belles voitures, les appartements de luxe, les villas et les clubs select. Place à un Hongkong miteux, aux endroits mal famés. C’est là que notre héros va préparer sa vengeance et l’exécuter. Celle-ci sera violente, implacable et sans pitié envers ceux qui étaient ses amis quelques jours avant. L’inévitable scène avec les truands complètement nœud-nœud ne manque pas. Nous faisant sourire, elle est bienvenue au sein de cette deuxième partie où l’action ne manque pas. [Dom]

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mis en ligne le : 03.03.11 par fulopo

FILM - THE CHILDREN (2008)

THE CHILDREN (2008)
Réal. : Tom Shankland, avec Eva Birthistle, Stephen Campbell Moore, Jeremy Sheffield, …
Vertigo Films, Aramid Entertainment Fund, Barnsnape Films



Elaine, Jonah et ses enfants (il faut s’accrocher pour se souvenir des prénoms des protagonistes ainsi que de qui est le fils de qui) se rendent chez la soeur de la première pour passer les fêtes de Noël en famille. Rapidement, les enfants commencent à avoir une attitude violente sans aucune raison apparente. Lorsque le film bascule puis sombre dans la folie, les plans se font beaucoup plus courts et les sons beaucoup plus stridents. ‘The Children’ n’a que des qualités et il est à classer aux côtés de films tels que ‘Les Révoltés De L’An 2000’ ou ‘Eden Lake’. En effet, si dans ces longs métrages les adultes refusent de tuer des enfants, dans celui-ci la donne est bien différente ! Ici, ils n’hésitent pas à se défendre et à tuer les marmots pour assurer leur survie. Le détail se situant dans le fait que chaque couple tente de protéger les siens, se contentant d’éliminer ceux de l’autre. Ce qui, comme vous pouvez vous en douter, créera inévitablement quelques tensions, pendant que de leur côté, nos chers petits bambins utiliseront toutes les ruses possibles pour manipuler et attendrir leurs parents. Pour l'apport non négligeable d'une touche de mystère, nous n’apprendrons rien sur l’origine de ce changement de comportement, si ce n’est deux plans évoquant la possibilité d'un virus. Remarquable travail sur les couleurs, pratiquement fluorescentes. [Dom]

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mis en ligne le : 03.03.11 par fulopo

FILM - SAW VI (2009)

SAW VI (2009)
Réal. : Kevin Greutert, avec Tobin Bell, Costas Mandylor, Mark Rolston, …
Twisted Pictures, A Bigger Boat



Un assureur, inventeur d’une formule lui permettant de calculer les risques encourus, se voit être le nouveau joueur du Jigsaw. Ce dernier l’accuse de décider de qui vit et de qui meurt, sans se soucier de la morale et de l’envie de vivre des gens. Kevin Greutert, monteur de certains films précédents, est lancé au poste de réalisateur. Une surprise vient du fait que les Anglo-Saxons considèrent ce sixième volet comme l’un des meilleurs de la saga. L’intro, outre la première exécution, est dotée d’une belle caméra virevoltante, apportant du sang neuf et de nouvelles émotions. Puis, patatra… Le détective Hoffman remplace toujours le Jigsaw, décédé trois chapitres avant. Tout le monde sait que sans ce rôle, tenu par Tobin Bell, la franchise s’effondre comme un château de cartes. Comme pour les chapitres précédents, nous avons droit à des scènes inédites, à savoir les ‘behind the scene’ et les flash-back de flash-back de flash-back. Cela nous impose de voir les précédents métrages pour y comprendre quelque chose. La lumière verdâtre et le montage cut sont toujours présents, de telle sorte que le spectateur n’est pas dépaysé. Il est certain que quel que soit le prochain réalisateur, le film sera comme celui-ci et comme les précédents. Concernant les meurtres, les nouvelles machines à tuer ne sont pas très imaginatives et pas très gore n’ont plus. [Dom]

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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

FILM - HALLOWEEN II (2009)

HALLOWEEN II (2009)
Réal. : Rob Zombie, avec Sheri Moon Zombie, Chase Wright Vanek, Scout Taylor-Compton, …
Dimension Films, Spectacle Entertainment Group, Trancas International Films



Un an après la mort de Michael Myers, Laurie Stode ne trouve pas le sommeil. Elle ne cesse pas de rêver du croquemitaine. Ce dernier revient pour les festivités d’Halloween. Film attendu par tous les fans, ce métrage nous désarçonne. Si le film de Rosenfeld, en 1981, se déroulait dans un hôpital, Zombie décide de n’y rester qu’une quinzaine de minutes environ. Durant ce laps de temps, nous assistons à un carnage. Gros plans sur les visages passant par toutes les souffrances, coups de couteau à répétitions, … de la brutalité pure. De la violence graphique et de haut niveau comme on l’attendait. Puis, le revirement. On sort de l’hôpital pour entrer dans le quotidien des protagonistes. Vient alors un côté sombre et bien plus psychologique. Nous découvrons la vraie nature du docteur Loomis, véritable escroc qui, grâce aux faits du premier film, consacre sa vie à profiter de cette tragédie. Nous passons aussi par certains aspects oniriques, comme les images du jeune Michael et de sa mère défunte, qui nous permettent de découvrir une nouvelle facette de leur relation. Il s’agit ici d’un travail d’auteur où Rob a eu les mains libres. L’image, très belle et très travaillée, est soutenue par un grain épais, qui accentue la violence et les chocs, pour les rendre très réalistes et très dérangeants. [Dom]

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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

FILM - ELSA FRÄULEIN SS (1977)

ELSA FRÄULEIN SS (1977)
Réal. : Patrice Rhomm, avec Malisa Longo, Olivier Mathot, Patrizia Gori, …
Eurociné



En 1943, pendant la Deuxième Guerre mondiale, Hitler fait envoyer un ‘train bordel’ sur les lignes du front pour remonter le moral aux troupes. La résistance cherche à tout prix à détruire le convoi. Ce ‘Elsa Fräulein SS’ est le premier film de ‘Nazi Exploitation’ français. Par là, comprenez que les acteurs ont des costumes de l’armée allemande et que l’érotisme prime. Rassurez-vous, ces films n’ont rien à voir avec la propagande plus qu’immonde à laquelle vous pensez. À l’époque, l’artifice était utilisé pour faire de l’argent et exciter les fans de femmes en uniformes et produit par Eurociné, spécialiste des films fauchés au goût provocateur. Lors des tirs, il manque la fumée, les flammes, lors des détonations et le sang sur les cadavres aussi, sans oublier certaines scènes utilisées cinq à six fois. L’érotisme présenté se rapproche des films de M6 du dimanche soir, avec une touche de SM. Le casting est parfait avec notamment Malisa Longo, belle à damner, et plus que sensuelle. Elle n’hésite pas à coucher, à espionner et à tuer les traîtres du régime. Évidemment, il n’est pas question de modifications sur Photoshop, pour avoir l’effet escompté. Curieusement, la plus belle scène est celle de Pamela Stanford (chantant en play-back) dans un rôle de cabaret de la vieille époque. Ce film est rempli de défauts, mais les amateurs trouveront sans aucun doute matière à les satisfaire. [Dom]

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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

FILM - DÉMINEURS (2008)

DÉMINEURS (2008)
Réal. : Kathryn Bigelow, avec Jeremy Renner, Anthony Mackie, Brian Geraghty, …
Voltage Pictures, Grosvenor Park Media, First Light Production, …



Une équipe de trois démineurs est en mission en Irak. Nous suivons leur dernière semaine avant qu’ils ne rentrent chez eux. Une fois n’est pas coutume, un excellent film américain indépendant est sorti vainqueur de la Nuit Des Oscars. Tourné avec une grosse touche documentaire, ce film, toujours proche de l’action, possède une tension et un suspense tels qu’ils vous scotcheront dans votre fauteuil. Lors de chaque intervention de l’équipe, outre le fait de s’occuper des engins explosifs, l’adrénaline augmente grâce aux à-côtés de ces missions, que sont le chaos, l’imprévisibilité et la confusion, les badauds. Le moindre geste, le moindre comportement légèrement de travers provoque l’excitation des soldats devant sécuriser la zone. Les situations de terrain, où chaque pierre peut cacher une bombe ou un sniper, sont à prendre en compte. La pièce maîtresse du métrage est celle où des insurgés sont dans un bâtiment vide et que les forces d’intervention américaines, après avoir peut-être éliminé tous les ennemis, attendent un éventuel mouvement. Le côté humain de ces hommes n’est évidemment pas laissé de côté. Nous apprenons à connaître leurs forces et leurs faiblesses, ainsi que leur passion, la guerre. La réalité est présente à chaque seconde du métrage grâce, notamment, à la photographie poussiéreuse. [Dom]

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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

FILM - CLONES (2009)

CLONES (2009)
Réal. : Jonathan Mostow, avec Bruce Willis, Radha Mitchell, Rosamund Pike, …
Touchstone Pictures, Mandeville Films, Road Rebel, …



Dans un futur pas si lointain, les humains vivent à travers des robots mécaniques, pendant que leur corps reste chez eux. Un jour, une arme secrète qui tue le robot et le propriétaire en chair et en os fait son apparition. Deux policiers mènent l’enquête. Voici une idée plus que séduisante pour un film qui traite de la cohabitation, ou plutôt du remplacement de l’être humain par les robots. Pendant que les humains gros, chauves, timides, handicapés, … restent sur un divan, leurs robots athlétiques, grands, beaux, la trentaine, … les remplacent dans la vie de tous les jours. Ces machines, toutes parfaites, évoluent dans un monde lisse, faux, dans lequel les émotions et les sentiments n’ont pas leur place. Ce monde ennuyeux, où le mensonge et l’hypocrisie sont rois, nous fait bien vite regretter le nôtre. À part le fait que la criminalité soit en baisse, il n’y a pas grand-chose à sauver. La morale de l’histoire est évidemment celle de l’apologie de la vie, par le biais de Bruce Willis, en irréductible très convaincant dans ce rôle. Ce thème est malheureusement sous-traité et nous laisse en bouche un film avec un arrière-goût d’inachevé. Il ne restera pas dans les annales au même titre que ‘Terminator’ ou ‘Robocop’, mais il vous procurera de bons moments et vous en garderez un assez bon souvenir. [Dom]
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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

FILM - BLACK SHEEP (2006)

BLACK SHEEP (2006)
Réal. : Jonathan King, avec Nathan Meister, Peter Feeney, Danielle Mason, …
New Zeland Film Commission, New Zland On Air, The Daesung Group, ...



Harry revient à la ferme familiale pour y revendre ses parts obtenues d’un héritage à son frère aîné. Ce dernier mène des expériences génétiques sur les moutons. Au même moment, des activistes écologiques libèrent un de ses agneaux mutants. L’épidémie se répand et transforme les moutons en bêtes sanguinaires. Cela faisait depuis longtemps que la Nouvelle-Zélande ne nous avait pas offert un film horrifico-comique de cette trempe. Les attaques de ces animaux provoquent des transformations proches de ‘Hurlements’. Il est surprenant et bienvenu de voir autant d’horreur dans un film mélangeant les genres qui, en règle générale, sont bien plus avares en horreur. En ce qui concerne le comique, les acteurs du dimanche rendent les gags très potaches et votre sens de l’humour fera que vous sourirez ou que vous vous tordrez de rire lors de certaines séquences hilarantes qui, en ce qui me concerne, m’ont fait mouiller le pantalon. Comme déjà écrit plus haut, les acteurs, très manichéens, apportent une touche à la Peter Jackson des débuts. Cela ne fait que renforcer le sentiment que la volonté et la passion ont fait ce métrage. L’aspect technique, déficient lui aussi, se traduit par une image très saturée, comme les séries B américaines des années nonante, qui donne mal à la tête. La VOST n’est pas disponible. [Dom]

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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

FILM - AFRICA ADDIO (1966)

AFRICA ADDIO (1966)
Réal. : Gualtiero Jacopetti, Franco Prosperi, avec Sergio Rossi (narrateur), Gualtiero Jacopetti, Ian Yulé
Cineriz



Ce film documentaire nous montre les comportements de la population africaine, après le départ du dernier colon blanc anglais. D’entrée, vous devez savoir que Jacopetti aime l’Afrique. Ce documentaire est à prendre comme un cri d’alarme, un cri de douleur, dans le but de sauver le continent. Durant tout le film, qui dura trois ans en ce qui concerne les reprises, on se pose sans cesse la question de ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Est-ce que les scènes de violence sont réelles, ou le responsable des effets spéciaux a-t-il très bien fait son travail ? Un excellent point positif vient de la narration. En effet, cette dernière se contente de donner les informations, sans se permettre de juger les actes que l’on voit à l’écran. De cette manière, c’est à nous, spectateurs, de nous forger notre propre opinion. Le film débute de manière soft, avec les expropriations des Noirs au détriment des Blancs, à la destruction des marchandises des pays colonisateurs. Puis, plus on avance, plus l’horreur devient insoutenable. À partir du moment où la chasse dans les parcs naturels est permise, la violence devient la maîtresse du film. Braconnage plus que sauvage, commercialisation de l’ivoire, de peaux et j’en passe… À côté de cela, les images de l’Afrique du Sud, nous montrent un continent à deux vitesses. Choquant. [Dom]

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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

FILM - 2012 (2009)

2012 (2009)
Réal. : Roland Emmerich, avec John Cusak, Amanda Peet, Chiwetel Ejiofor, …
Columbia Pictures, Centropolis Entertainment, Farewell Productions, …



D’après une vieille légende des Mayas, la fin du monde arrivera le 21 décembre 2012. Pendant que l’élite et les riches essayent de se sauver, les gens ignorent ce qui se trame. Inexorablement, le jour fatidique arrive. L’Allemand le plus connu des États-Unis a l’habitude de faire inlassablement le même film catastrophe depuis des lustres. Économiquement parlant, il ne s’est jamais planté et ce n’est pas avec ce ‘2012’ que cela va changer. L’histoire et les personnages, comme vous avez déjà pu vous en rendre compte, sont les mêmes que tous ses autres films. Nous avons la famille séparée qui va retrouver ses sentiments, les autorités méchantes ne pensant qu’à elles. Suivra un discours humaniste qui vous fera écraser quelques larmes, et le président des USA demandera aux autres dirigeants de sauver des vies. Discours et morale à deux balles, des personnages agitant des pancartes avec la vérité écrite en grandes lettres, prise de conscience de recréer une société, … voici quelques-uns des bla-bla traités. Unique point rigolo, les physionomies des leaders mondiaux sont respectées. Le seul point où Roland a pu s’améliorer, c’est les effets spéciaux, grâce à la création de logiciels, pour nous montrer des vagues de dix mille mètres, des dérives de continents de deux mille kilomètres, etc. [Dom]

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mis en ligne le : 22.02.11 par fulopo

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