LIVE REPORT - PUNISH YOURSELF, MXD | Undertown, Meyrin - 17.04.2010

PUNISH YOURSELF, MXD | Undertown, Meyrin
17.04.2010



Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir une telle file d’attente devant l’Undertown et la cause est la venue des musiciens fluorescents de Punish Yourself. Le public est à peine entré lorsque MXD donne le coup d’envoi avec son electro metal bien burné. Avec le bassiste de Sybreed dans ses rangs pour l’occasion, la présence scénique du combo est encore plus percutante. La chaleur dégagée par le chant de Duja envoûte vite le public qui réagit plutôt bien aux premiers titres. Après une petite heure, la set-list, principalement composée des titres du dernier album ‘The Devil Is In The Details’ et du très bon ‘Frustration Is Fuel’, arrive à son terme. Peu après la fin de cette bonne mise en bouche, la fosse se resserre très vite, les lumières s’éteignent et les Punish Yourself arrivent sur scène avec les premières notes de ‘Suck My TV’. Les titres s’enchaînent et ne laissent aucun moment de répit au public déchaîné. N’étant pas un fan de leur musique, je suis pourtant vite pris par leur show hypnotisant. À noter que le light show est particulièrement en place et donne une dimension encore plus malsaine à la musique du combo. VX69 est en grande forme et il ne rate aucune occasion de se lancer dans le public. La prestation est également pimentée par les danses sexy de deux belles plantes qui n’hésitent pas à dénuder le haut de leur corps et à utiliser la machine à mousse ou à étincelles pour en envoyer encore plus dans les yeux des spectateurs. Au final, les Punish Yourself auront enflammé Genève comme prévu et on se réjouit déjà de leur retour dans nos contrées. [Randy]

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mis en ligne le : 01.08.10 par indy

LIVE REPORT - KISS, TAKING DAWN Arena, Genève - 17.05.2010

KISS, TAKING DAWN Arena, Genève
17.05.2010



Si Taking Dawn a bien assuré son rôle de première partie en récoltant quelques ovations du public, celui-ci attendait avant toute chose de voir ce que Kiss allait lui réserver. Il n'allait pas être déçu. Kiss en live, c'est le groupe de tous les superlatifs et s'il est vrai que ses membres accuse un peu leur âge en étant moins sautillants et que quelques problèmes de voix se font sentir, ceci est bien peu de chose vis-à-vis du spectacle total qu'ils nous ont proposé. Scène énorme, light show monstrueux, explosions, pyrotechnie, plate-forme élévatrice, mise en scène hyper léchée, sans oublier une set list comprenant leurs plus grands tubes, rien n'a été mis de côté pour plaire aux fans. Et que dire de cette complicité chaleureuse entre Kiss et son public ? Poses, petits regards pour tous les premiers rangs ou ce roadie passant discrètement dans la foule et distribuant des plectres aux enfants, Kiss sait très bien d'où lui vient sa longévité et tient à récompenser son armée pour son soutien durant toutes ces années. Un petit mot sur le décès de Dio la veille, quelques riffs de Led Zep, Kiss est une véritable légende du rock qui nous a fait rêver le temps d'une soirée. Même en n'étant pas un grand fan du groupe, impossible de ne pas apprécier ce show ! [Indy Was Made For Loving You]

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mis en ligne le : 28.07.10 par indy

LIVE REPORT - FEST IMPETUS | Un paquet d’endroits à Lausanne - 15-17.04.10

FESTIVAL IMPETUS | Un paquet d’endroits à Lausanne
15-17.04.2010



Avouons tout de go que ce festival m'avait à l'origine laissé plutôt sceptique, le côté vaguement tendance entourant l'évènement et sa programmation étant à mes yeux pour le moins suspect. Mais ayant par le passé donné leur chance à des trucs aussi improbables que des spectacles de danse contemporaine, j’ai fini par succomber aux sirènes des ‘cultures et musiques divergentes’. Me voici donc résolu à aller y jeter un œil non-averti (ne connaissant que peu des formations à l’affiche), en toute ingénuité. Cap sur la cave du Bleu Lézard pour commencer, où une mauvaise surprise nous attendait déjà avec le concert des Lords Of Altamont et une bonne heure de retard sur le programme, ce qui nous fera rater le plus gros de la prestation des quatre rockers américains. Prestation qui eut le mérite de débuter sur les chapeaux de roues, et plus précisément debout, en surfant littéralement sur son orgue en plastique rouge, pour le charismatique chanteur à lunettes fumées. Un concert musclé et acrobatique, avec de l’énergie à revendre, une attitude et un look total rock’n roll (ces deux derniers étant, selon mon collègue clouté, pour septante-cinq pourcent dans la réussite d’un live) qui contrastait malheureusement avec le public étrangement mollasson, pourtant venu en nombre ce jeudi soir. Je ne m’attarderai pas sur le concert qui devait s’ensuivre au Bourg, où une chanteuse trop peu convaincue pour être convaincante ne parvenait pas à faire approcher le public, certes clairsemé, à moins de trois mètres de la scène. À nous faire regretter d’avoir quitté les ‘Lords’ aussi précipitamment et que la fumée islandaise ait empêché Next Life de (peut-être) sauver la fin de soirée... Fort heureusement, le lendemain devait voir le Bourg se remplir d’un public attentif, voire enthousiaste pour un set de Jarboe dont le seul défaut fut d’être trop court. Complexe mais cohérente, énergique mais hypnotique, percutante mais pas assourdissante, tout en contrastes, la musique de Jarboe, servie par un son compact et enrobant, eut tôt fait de plonger les lieux dans une autre dimension. Retour sur terre le lendemain pour LA soirée que tout le monde attendait, et où en effet il y avait ‘tout le monde’ : des metalleux, des rockers, des crusty, des vieux, des jeunes, de Genève, de Bienne, de Lituanie, etc. Que dire, si ce n’est que les concerts ont visiblement répondu aux attentes de la foule, venue en masse remplir à ras-bords la salle du Romandie et acquise à l’avance aux poids lourds que sont (devenus) Kylesa et Eyehategod. [Golem XIII]

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mis en ligne le : 28.07.10 par indy

LIVE REPORT - D-VIATION FESTIVAL | Albertville, France - 02-03.04.2010

D-VIATION FESTIVAL | Albertville, France
02-03.04.2010

Encore plus grand, encore plus fou, le D-Viation Festival s’est déroulé cette année sur deux jours, avec pas moins de huit groupes alternant le punk-rock et le metal, agrémenté par un défilé de mode alternative. C’est aux locaux de Darkkreis qu’est confiée une ouverture black metal. On les félicitera pour des tenues et un remarquable maquillage de scène du meilleur goût. Toujours issus de la scène locale, Pipedreams propose un metal rock bien endiablé pour une prestation de bon niveau. Au tour du death metal sombre et guttural des cinq de Trepalium de finir de chauffer les esprits d’une salle qui va faire le plein. La prestation est sans aucun doute la plus convaincante de la soirée, sans concession de style. Pour clore dans une atmosphère plus festive, la liesse d’Ultra Vomit envahit la salle. Toujours collectionneurs de canards vivants, les joyeux iconoclastes revisitent le metal pour se moquer (gentiment) des stéréotypes. La reprise des hostilités du lendemain verra une salle trop petite pour contenir la foule des grands jours… et déjà on parle d’un lieu plus imposant pour les futures éditions ! Mais il est déjà l’heure de ‘L’Apéro’ servi par le punk rock de Frenetik, prélude bien dans le ton de la soirée. Pour calmer les esprits et ravir les yeux, le défilé Rock’n Doll For Helle présente les créations de Lydie, jeune et talentueuse styliste d’une mode résolument rock mais pleine de charme venimeux. Quand vient l’heure du spectacle total de Punish Yourself, l’ambiance est à son comble. Pour en donner autant à voir qu’écouter, le groupe délivre un extraordinaire moment scénique et emporte un succès unanime. Avec les Sales Majestés on revient brutalement à la dure réalité, par son punk engagé, comme pour ‘Sois Pauvre Et Tais-Toi’, les vétérans viennent achever l’édition 2010 du D-Viation sur un ton plus sérieux, avant que Destinity ne s’empare de la scène pour distiller son thrash death metal. Un dernier conseil s’impose : l’année prochaine réservez vos billets à l’avance pour un festival qui n’a pas fini de surprendre. [Pascal&Co]

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mis en ligne le : 28.07.10 par indy

LIVE REPORT - LONG’I’ROCK | Longirod - 13-15.05.2010

LONG’I’ROCK | Longirod
13-15.05.2010



Pour sa première et unique édition, ce nouveau festival aux sonorités alternatives promettait d’être bien burné. Avec une programmation à la hauteur et un cadre idéal, le Long’I’Rock a réussi son pari en rassemblant plus de vingt-huit mille festivaliers à Longirod, un petit village de campagne où le nombre de vaches dépasse le nombre d’habitants. Le premier jour proposait une bonne brochette d’artistes de tous styles avec notamment Ska-P, Skunk Anansie, Street Sweeper Social Club et encore Eluveitie. Côté local, ce sont les Nyonnais de Blown qui ont envoyé la sauce sous la tente de la petite scène. Un show énergique et carré qui a permis à plus d’un de se réchauffer dans le pit. Juste après, les musiciens de Ska-P débutent leur cirque. Comme d’habitude, le groupe transpire la bonne humeur et se met le public dans la poche en moins de quelques morceaux. On sent cependant que les membres de Ska-P prennent gentiment de l’âge et on se rappelle qu’ils sont là depuis un sacré moment déjà. À la fin de cette prestation, la fatigue et le froid glacial me motivent à rentrer et je loupe donc le concert de Gallows. Le festival débute en beauté le lendemain avec une poignante prestation de Katatonia qui garde un son incroyable malgré les conditions 'festivalesques', Jonas et sa bande font un sans faute avec leur metal sombre et magique. Après une petite pause bouffe on distingue les rugissements d’Arch Enemy qui retentissent sous la grande scène. Une fois sur le terrain, on peut déguster de plus près le show impressionnant des Suédois. La chanteuse, Angela, a du coffre et nombreux sont les curieux, impressionnés de voir une femme hurler de cette manière. Vient ensuite le tour d’Ensiferum et leurs histoires vikings. À torse nu sur scène, les quatre musiciens n’ont pas l’air de se sentir dépaysés avec le froid de la nuit qui commence à tomber. Mais après quelques morceaux, il est déjà temps de se diriger en direction de la grande scène afin d’headbanguer sur du bon vieux Down. Les mythiques musiciens arrivent sur scène et donnent le coup d’envoi avec classe. Phil Anselmo semble en grande forme et fait bien plus jeune que ses quarante-et-un ans. Le groupe se promène dans son registre durant une heure et demie et finit le concert en beauté et le public s’en va heureux avec le sentiment de s’être pris une bonne claque. La suite avec Soulfly qui débute sur ‘Blood, Fire, War, Hate’ et enchaîne les titres de tous les albums avec bien sûr un bon vieux ‘Refuse/Resist’ dans la foulée. ‘Eye For An Eye’ en guise de rappel et le groupe reste sur scène pour saluer les fans. Visiblement, ils semblaient spécialement heureux de l’accueil du public. Fin de soirée sous la tente suisse avec Minkus qui peine à faire bouger le public, mais qui finit par motiver les foules avec son néo-metal énergique et groovy. C'est relativement tard que nous débarquons samedi soir, la programmation peu metal et le froid nous ayant un peu rebutés. Mais impossible de manquer Scorpions ! Les quinze mille spectateurs témoignent de l'attrait de ce groupe qui n'est plus passé en Suisse romande depuis le concert à l'Arena de 1997. Klaus Meine et sa petite bande tiennent toujours la forme et les compos de leur nouvel album 'Sting In The Tail' tiennent bien la route mais c'est sur les hits tels que 'The Zoo', 'Holiday', 'Send Me An Angel' que la foule se lâche à fond. Les projections sont très sympathiques (même si un peu prévisibles) et l'ambiance devient carrément déchaînée lors de 'Blackout' et 'Big City Nights' qui terminent le set. Mais c'est lors du rappel en forme de sainte trinité que les briquets s'allument, 'Still Loving You' ouvre le bal suivi de l'incontournable 'Winds Of Change' pour enfin terminer par 'Rock Me Like A Hurricane' qui porte parfaitement son nom. L'ouragan Scorpions est passé et personne n'a pu l'arrêter. Un concert qui restera dans les mémoires et qui, espérons-le, donnera envie aux organisateurs de se lancer dans une deuxième édition pour peut-être un jour finir par donner à réfléchir à certains méga-festivals terriblement formatés dont je tairais le nom ici par pudeur. LONG’I’ROCK RULZZZZZZZZZZZZ !!! [Randy & PsiloSyn]

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mis en ligne le : 26.07.10 par indy

LIVE REPORT - ELECTRON FESTIVAL | Genève - 01-03.04.2010

ELECTRON FESTIVAL | Genève
01-03.04.2010



Jeudi : Début de ce septième Electron Festival au Rez de l’Usine avec DJ Subsound, qui attaque la soirée avec de la dubstep d’un bon niveau. Mais qui dit début de soirée, dit taux d’alcoolémie encore trop faible pour que le dancefloor puisse véritablement s’activer, le public clairsemé semble plus s’agglutiner du côté du bar. Le groupe Oy prend le relai et nous chasse au Palladium, où Solange La Frange parvient à motiver la foule malgré son electro rock trendy, qui a tout d’un potage. Malgré la présence de musiciens qui ont tous une tête de premier de classe, le tout sonne très creux et manque d’un certain allant. Autant dire qu’au niveau electro rock on a vu bien mieux, même chez nous. Retour avec espoir à l’Usine pour Mixhell, le projet electro du batteur de Sepultura et de sa femme. Nous osions penser que le bonhomme avait du potentiel, mais nos illusions ont tôt fait de s’estomper : les murs du Zoo résonnent aux rythmes d’une electro pouet-pouet à souhait, que l’on entend dans n’importe quel club de base le week-end. C’est un peu DJ Michel au camping. On se rend compte que l’on a raté les Bulldogs, dommage pour nous, les échos sont unanimement favorables on est passé à côté d’un bon truc (c’est la faute à DJ Michel !). C’est à King Cannibal de prendre le relai pour un live. Déjà vu avec un excellent DJ set à la dernière édition du LUFF et après la sortie d’un très bon album sur Ninja Tune, ce live promettait de réunir tous les éléments pour être un de ceux à ne pas manquer cette année. Hélas, sans être mauvais, les morceaux de l’album passent relativement mal le cap du live et révèlent un manque de lourdeur pour être totalement efficaces, une déception en somme. On termine la soirée avec des aller-retour entre le Palladium et le Zoo, tous deux bien remplis, respectivement pour Sebastian et The Toxic Avenger. Le premier sonne décidément trop electro frenchy tendance pour nous, et l’electro un peu sale du deuxième semblait être pas trop mal, bien qu’un T.Raumschmiere eut fait la même chose, quelques compromis en moins (comme DJ Michel : aucun compromis !).

Vendredi : On commence à l’Alhambra avec Vladislav Delay Quartet, une sorte d’ambiant contemporain qui mélange des nappes électroniques avec une contrebasse, un saxo et une clarinette basse. Le résultat est très agréable à l’oreille, peut-être même trop d’ailleurs, puisque mon collègue en profite pour faire une sieste (Pas du tout ! Je méditais en pensant à DJ Michel !). On se rend ensuite au Rez où la soirée vient de commencer avec DJ Nosteps et un excellent set qui alterne entre hip-hop déstructuré et indus. Arrive ensuite Reverse Engineering, les deux derniers morceaux de leur live dans la lignée du hip-hop / indus que faisait Techno Animal sont très bons, mais le reste lisse et linéaire nous a moins convaincu. C’est ensuite au tour du petit jeune du label Warp, Husdon Mohawke, de faire vibrer la foule. La variété de son album ‘Butter’ m’avait bien plu, mais il y a tellement de breaks qu’en live les compositions perdent toute leur efficacité. Cependant comme pour le groupe précédent, les deux derniers morceaux sont de nouveaux très bons, beaucoup plus lourds et construits que le reste. On décide ensuite d’aller prendre la température au Palladium, où joue Water Lilly. Pendant deux secondes, retrouver une ligne de basse stable redonne le sourire, mais très vite on se rend compte que c’est juste de l’electro basique bien moisie : boum, boum, boum… En 2010 ailleurs qu’à Ibiza ou Rimini, ça ne devrait plus être permis. (Sauf Dj Michel, lui il a le droit.) Retour à la case Rez de l’Usine pour Apparat et un DJ set complètement lisse, propre et consensuel. C’est décevant de la part du co-fondateur du label Shitkatapult, qui a signé tant d’electro berlinoise bien crade et bizarre. Ce qui me vaut d’ailleurs de finir la soirée seul (J’ai craqué, il y avait un Histoire Naturelle spécial chasse à la perdrix réalisé par DJ Michel que je ne voulais manquer sous aucun prétexte). Heureusement vient N-Type, mon sauveur du jour. Excellente présence scénique pour un DJ, qui donne plus l’impression d’être devant ses platines que caché derrière. Les morceaux de dubstep qu’il passe sont lourds, violents et méchants. Résultat : le dancefloor ne ressemble plus à rien, thumbs up ! Dj Chefal clôt la soirée et, à l’inverse de son prédécesseur, ce qu’il envoie c’est plutôt la version Coca Zero, c’est léger. Bien que ça ne soit pas complètement mauvais, ce énième truc édulcoré aura raison de moi. Il est temps de partir…

Samedi : Pour notre dernier soir, on profite du bel espace VIP du Palladium et on commence avec les jeunes de These New Puritans. Leur premier album, ‘Hidden’, a rendu les critiques unanimes en proposant un mélange de rock, d’electro, avec une grosse tendance new-wave. On n’est cependant pas éblouis par leurs morceaux en live, qui semblent souvent ne pas vraiment décoller, la faute à des arrangements parfois un brin trop minimaux… Espérons qu’avec un peu plus d’expérience le groupe arrive à mieux captiver l’attention du public, car il y a un potentiel certain (avec quelques bons conseils de DJ Michel par exemple). Vient ensuite The Hacker que l’on attendait avec impatience, le monsieur nous livre un bon set bien carré, et l’on constate que les morceaux d’electro teintés d’EBM du premier album ‘Rêves Mécaniques’ sont ceux qui ont encore le plus de succès. On en aurait voulu davantage… Pour terminer arrivent The Japanese Popstars, qui sont plus anglais que japonais. La comparaison foireuse qui me vient à l’esprit sur le moment pour les décrire serait un mix entre l’electro de Boys Noize et de Yousef. (Moi je dirais entre Ozone et DJ Michel…) Ce qui veut dire en gros que c’est festif, bien fait et que ça marche… Enfin, surtout quand on a bu. En conclusion, une édition qui nous aura bien moins surpris que la précédente, où l’on avait pu découvrir des artistes qui sortaient véritablement du lot (Ceci ne concernant en rien DJ Michel, bien sûr !).
[Muzzo & DDDmix]

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mis en ligne le : 26.07.10 par indy

LIVE REPORT - KATATONIA | Kofmehl, Soleure - 23.03.2010

KATATONIA, SWALLOW THE SUN, LONG DISTANCE CALLING | Kofmehl, Soleure
23.03.2010

Pour avoir déjà vu Katatonia un bon nombre de fois, je savais que le déplacement dans la belle cité de Soleure ne serait pas du temps perdu. D’autant plus que leur dernier bijou, ‘Night Is The New Day’, est sans aucun doute un des meilleurs albums de 2009. Arrivés un peu à la bourre, nous n’avons malheureusement pas pu voir Long Distance Calling. C’est donc avec les Finlandais de Swallow The Sun que commence la soirée. Leur doom/death mélodique est plutôt bien torché et leur très bon son nous fait oublier la prestation relativement insipide que j’avais vue à Berlin en 2008. Vient enfin l’heure pour Jonas Renske et sa petite bande de monter sur scène. Le son est d’emblée incroyable et un ‘Forsaker’, premier titre du nouvel album, qui a tôt fait de mettre le public en transe. Près de la moitié du petit dernier sera joué, dont ‘Liberation’, ‘Idle Blood’ et le magnifique ‘Day And Then The Shade’. Mais les autres disques du groupe ne seront pas en reste avec le tubesque ‘My Twin’, ‘Ghost Of The Sun’, ‘Omerta’ (une rareté tirée de ‘Viva Emptiness’), ‘Teargas’ et une vieillerie extraite de ‘Discouraged Ones’, ‘Saw You Drown’. Le groupe joue les titres à la note près et le son réussit encore à s’améliorer pour devenir cristallin sur les rappels ‘Leaders’ et ‘Dispossession’. On regrettera juste un ‘July’ absent mais il en faudra plus pour nous enlever le grand sourire scotché sur nos visages après ce concert qui restera sans doute un des meilleurs de 2010. [PsiloSyn]

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mis en ligne le : 25.07.10 par indy

LIVE REPORT - BLAZE BAYLEY | Yukon Bar, Collombey - 21.03.2010

BLAZE BAYLEY | Yukon Bar, Collombey
21.03.2010



Étrange soirée en compagnie d’un étrange bonhomme. En proie à une violente dépression, Blaze Bayley affiche une volonté de fer. En ce 21 mars, c’est aux Lausannois de Velvet Shade que revient l’honneur d’ouvrir les feux pour l’ex-Maiden. Set carré et enthousiasmant malgré un son catastrophique : le public semble apprécier… mais est surtout là pour Blaze, forcément. L’homme monte sur les planches sans mise en scène. Le décor est simple, l’habillement sans fioritures : bref, le mot d’ordre est ‘rock’n roll’ ! ‘City Of Bones’, ‘Samurai’, ‘1633’ ; sans oublier l’inévitable détour par l’ère Iron Maiden (‘Futureal’ et ‘The Clansman’)… Les hymnes heavy metal s’enchaînent. Blaze, très en voix, y met tout son cœur, toute sa rage. Affalé sur les premiers rangs, provoquant le public, le vocaliste laisse tout sortir, sans retenue. L’ex-chanteur de la Vierge de fer en fait des tonnes mais ne se la joue pas pour autant. L’homme profite de quelques pauses pour remercier encore et encore son public, vomir sur l’industrie du disque ou rappeler le prix de la liberté. Dans chaque discours, on devine la fuite en avant. Celle du type qui n’a plus rien à perdre ni à gagner. Noir c’est noir ; il n’y a plus d’espoir. On s’éclate en entendant l’Anglais entonner le refrain du somptueux ‘The Man That No One Knows’. Mais on ne peut s’empêcher de ressentir de la tristesse et de l’inquiétude face à cette performance menée par l’énergie du désespoir. [Dave]

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mis en ligne le : 23.07.10 par indy

LIVE REPORT - SCOOTER | Volkshaus, Zurich - 15.03.2010

SCOOTER | Volkshaus, Zurich
15.03.2010

Même si d’aucuns pensaient que les légendaires Teutons de Scooter avaient lâché l’affaire depuis un moment, sachez qu’il n’en est rien ! Forts de leurs quatorze albums (!) H.P. Baxxter aka The Screaming Lord et sa bande sont revenus sous les spotlights avec un ‘Under The Radar And Over The Top’ sorti en automne 2009 et mêlant habilement influences hardstyle et mélodies imparables. Nous n’avons pas hésité l’ombre d’une seconde à parcourir les trois heures qui séparent Genève de Zurich pour assister à la grand-messe du ‘hardcoooore à la Scooter’. Un spectacle intergénérationnel où les survivants des nineties se fondent avec les plus jeunes curieux. Un light show époustouflant et une dizaine de danseurs (et danseuses) qui se relayeront sur scène pendant près d’une heure trente de show. Beaucoup de titres du dernier album seront joués (dont les deux singles ‘J’Adore Hardcore’ et ‘Stuck On Replay’ reprise du ‘Stuck On You’ de Lionel Richie). Mais les anciens fans ne seront pas oubliés avec une pléthore de hits dont ‘I’m Raving’, ‘How Much Is The Fish’, ‘Fire’, ‘Jumping All Over The World’ et un final incroyable avec le hit des hits ‘Maria (I Like It Loud)’ et un medley de ‘Endless Summer’, ‘Hyper Hyper’ et ‘Move Your Ass’ pour les plus anciens fans (comme moi). Une excellente soirée placée sous le signe de la bonne humeur et du HARDCOOOORE… Yeahhhhhhh !!! [PsiloSyn]

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mis en ligne le : 23.07.10 par indy

LIVE REPORT - AIRBOURNE, TAKING DAWN | Volkshaus, Zurich - 09.03.2010

AIRBOURNE, TAKING DAWN | Volkshaus, Zurich
09.03.2010



(NdIndy : à lire avec l’accent suisse allemand, vous verrez c’est plus drôle…). Je n’arrête pas d’entendre les gens râler autour de moi, ils sont blasés, rien ne les satisfait plus, ils ne se déplacent plus pour les concerts s’ils n’ont pas lieu le week-end, bref, ce sont des petits vieux avant l’âge ! Si, si, je vous explique : un concert de hard rock doit générer une poussée d’adrénaline et ne pas avoir un effet soporifique et calmant. Dès que les billets sont mis en vente, tu dois te dépêcher pour obtenir ton sésame, ensuite, tu comptes les jours jusqu’au jour J, et ensuite tu fonces, histoire d’être là bien à l’heure. Scheisse, c’est censé être une belle fête ! (NdIndy : Suzy a pété un plomb…) Eh non, je ne vous parle pas d’AC/DC mais du concert d’Airbourne dans cette salle mythique du Volkshaus. Les petits jeunes de Taking Dawn ont bien chauffé la salle, leur titre ‘Time To Burn’ a clos le set, mais je n’en parle que rapidement car on était tous là pour voir l’Australie dans toute sa splendeur. (NdIndy : Au cas où vous ne le saviez pas, eh bien oui, Suzy est australienne et parfois un peu ‘down under’.) Deuxième tournée en Suisse en tête d’affiche, cette fois-ci pour nous faire découvrir leur nouveau CD ‘No Guts, No Glory’. Le concert démarre fort avec ‘Raise The Flag’, le public est déjà déchaîné, il n’attendait que ça. Les titres s’enchaînent les uns après les autres, ‘Chewin’ The Fat’, ‘Girls In Black’, on se demandait tous ce que Joel, leur frontman, allait nous faire dans cette salle. Il aurait pu grimper jusqu’au balcon !? Un ‘walkabout’ dans la foule bien dense, une sécurité très inquiète. Mais ce n’est que du rock’n roll, et du bon. Ça déménage fort dans les premiers rangs, les anciens titres sont tous repris en chœur et même le nouveau single ‘No Way But The Hard Way’. Le petit ‘Back On The Bottle’ passe très bien en live. Ensuite, ‘Runnin’ Wild’ suivi de ‘Black Jack’ et le tour est joué. Résultat des courses ? Comme d’hab, on est heureux, et je vous le rappelle à chaque fois : si vous avez le moral en berne, eh bien allez voir Airbourne en live, vous repartirez avec le sourire et la nuque dans une minerve. (NdIndy : Merci Super Suzy…) Bisous et see you at Sonisphere ! [Super Suzy, l’Australienne qui aime le rock australien et la bière australienne parce que c’est australien]

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mis en ligne le : 22.07.10 par indy

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