LIVE REPORT - LONG’I’ROCK | Longirod - 13-15.05.2010

LONG’I’ROCK | Longirod
13-15.05.2010



Pour sa première et unique édition, ce nouveau festival aux sonorités alternatives promettait d’être bien burné. Avec une programmation à la hauteur et un cadre idéal, le Long’I’Rock a réussi son pari en rassemblant plus de vingt-huit mille festivaliers à Longirod, un petit village de campagne où le nombre de vaches dépasse le nombre d’habitants. Le premier jour proposait une bonne brochette d’artistes de tous styles avec notamment Ska-P, Skunk Anansie, Street Sweeper Social Club et encore Eluveitie. Côté local, ce sont les Nyonnais de Blown qui ont envoyé la sauce sous la tente de la petite scène. Un show énergique et carré qui a permis à plus d’un de se réchauffer dans le pit. Juste après, les musiciens de Ska-P débutent leur cirque. Comme d’habitude, le groupe transpire la bonne humeur et se met le public dans la poche en moins de quelques morceaux. On sent cependant que les membres de Ska-P prennent gentiment de l’âge et on se rappelle qu’ils sont là depuis un sacré moment déjà. À la fin de cette prestation, la fatigue et le froid glacial me motivent à rentrer et je loupe donc le concert de Gallows. Le festival débute en beauté le lendemain avec une poignante prestation de Katatonia qui garde un son incroyable malgré les conditions 'festivalesques', Jonas et sa bande font un sans faute avec leur metal sombre et magique. Après une petite pause bouffe on distingue les rugissements d’Arch Enemy qui retentissent sous la grande scène. Une fois sur le terrain, on peut déguster de plus près le show impressionnant des Suédois. La chanteuse, Angela, a du coffre et nombreux sont les curieux, impressionnés de voir une femme hurler de cette manière. Vient ensuite le tour d’Ensiferum et leurs histoires vikings. À torse nu sur scène, les quatre musiciens n’ont pas l’air de se sentir dépaysés avec le froid de la nuit qui commence à tomber. Mais après quelques morceaux, il est déjà temps de se diriger en direction de la grande scène afin d’headbanguer sur du bon vieux Down. Les mythiques musiciens arrivent sur scène et donnent le coup d’envoi avec classe. Phil Anselmo semble en grande forme et fait bien plus jeune que ses quarante-et-un ans. Le groupe se promène dans son registre durant une heure et demie et finit le concert en beauté et le public s’en va heureux avec le sentiment de s’être pris une bonne claque. La suite avec Soulfly qui débute sur ‘Blood, Fire, War, Hate’ et enchaîne les titres de tous les albums avec bien sûr un bon vieux ‘Refuse/Resist’ dans la foulée. ‘Eye For An Eye’ en guise de rappel et le groupe reste sur scène pour saluer les fans. Visiblement, ils semblaient spécialement heureux de l’accueil du public. Fin de soirée sous la tente suisse avec Minkus qui peine à faire bouger le public, mais qui finit par motiver les foules avec son néo-metal énergique et groovy. C'est relativement tard que nous débarquons samedi soir, la programmation peu metal et le froid nous ayant un peu rebutés. Mais impossible de manquer Scorpions ! Les quinze mille spectateurs témoignent de l'attrait de ce groupe qui n'est plus passé en Suisse romande depuis le concert à l'Arena de 1997. Klaus Meine et sa petite bande tiennent toujours la forme et les compos de leur nouvel album 'Sting In The Tail' tiennent bien la route mais c'est sur les hits tels que 'The Zoo', 'Holiday', 'Send Me An Angel' que la foule se lâche à fond. Les projections sont très sympathiques (même si un peu prévisibles) et l'ambiance devient carrément déchaînée lors de 'Blackout' et 'Big City Nights' qui terminent le set. Mais c'est lors du rappel en forme de sainte trinité que les briquets s'allument, 'Still Loving You' ouvre le bal suivi de l'incontournable 'Winds Of Change' pour enfin terminer par 'Rock Me Like A Hurricane' qui porte parfaitement son nom. L'ouragan Scorpions est passé et personne n'a pu l'arrêter. Un concert qui restera dans les mémoires et qui, espérons-le, donnera envie aux organisateurs de se lancer dans une deuxième édition pour peut-être un jour finir par donner à réfléchir à certains méga-festivals terriblement formatés dont je tairais le nom ici par pudeur. LONG’I’ROCK RULZZZZZZZZZZZZ !!! [Randy & PsiloSyn]

mis en ligne le : 26.07.10 par indy

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