LIVE REPORT - ROB ZOMBIE | Eishalle, Wetzikon - 28.06.2014

ROB ZOMBIE | Eishalle, Wetzikon
28.06.2014

Nous avons dû attendre treize ans pour le revoir en Suisse (il était de passage par chez nous en 1998 avec White Zombie) et maintenant le revoilà pour la troisième fois depuis 2011 ! Pour les fans du groupe c’est presque comme avoir Noël, Pâques et son anniversaire en même temps ! On parle de Rob Zombie, icône du shock horror rock, régisseur, producteur et lui seul sait quoi encore. Personne ne se plaint et on se prépare avec plaisir à revoir Mr. Cummings sur scène, surtout après l’énorme concert de Bâle d’il y a deux ans. Megadeth était initialement prévu en coheadlining, chose qui aurait rendu cette soirée encore plus intéressante, mais pour des raisons personnelles le groupe a dû annuler une partie de sa tournée. La patinoire de Wetzikon n’est sûrement pas une place très sexy pour un concert et le peu de public ayant répondu présent contribue à rendre l’atmosphère très froide au début. Mais les deux supports programmés à la place de Megadeth font un très bon job pour nous échauffer. Powerman 5000 (avec le frère de Rob au chant) et les Suédois d'Avatar nous livrent de bonnes prestations, appréciées par le public. Après l’intro, ‘Teenage Nosferatu Pussy’ fait office d'entrée en matière et un des rois du horror rock - le maître Alice Cooper restant toujours inaccessible - monte sur scène avec ses acolytes John5, Piggy D et Ginger Fish. On remarque tout de suite une scène plus austère qu’au concert précédent. La grande production à l'américaine est restée à la maison, donc pas de robots, de monstres, de feux, ni de flammes ! On retrouve seulement les backdrops des festivals de 2011. Mais peu importe, c’est la musique qui compte et avec ‘Superbeast’ nous avons tout de suite un premier super hit ! Le public apprécie. Un solo de batterie est toujours un élément discutable, rarement aimé de tout le monde et un exercice difficile. Rares sont les batteurs qui s'avèrent être à la hauteur, et en cinquième position dans une setlist, le risque est de refroidir l’atmosphère… Avec ‘More Human Than Human’ des vieux White Zombie, on se remet en route. Rob saute dans le photo pit et joue à l’équilibriste sur la barrière. Plus tard, il se jette aussi dans le public pour chanter un morceau avec lui et pendant le solo de John5 (encore un !) il fait carrément le tour de la salle dans les tribunes. Il cherche le contact avec ses fans Mr Zombie ! Avec ‘Am I Evil’ de Diamond Head, morceau rendu célèbre par Metallica, et ‘School’s Out’, en hommage à Alice Cooper, nous avons aussi droit à quelques reprises. Sur ‘Ging Gang Gong De Do Gong De Laga Raga’ Rob invite sur scène ‘sa plus jeune fan’, une petite fille de sept ans qui, sans aucune peur, n’a pas hésité à lever son bras au rythme du morceau devant tout le public en délire. Bien joué petite. Simplement culte ! Rob termine la partie officielle du concert avec son meilleur titre, ‘Dragula’. Mais le groupe revient sur scène pour festoyer avec nous une dernière fois en jouant ‘We’re An American Band’, reprise de Grand Funk Railroad. On peut se demander s'il était vraiment nécessaire de jouer trois reprises et deux soli lors d'un concert aussi court, en lieu et place d'exécuter des titres tels que ‘Demon Speeding’, ‘Jesus Frankenstein’ ou n’importe quoi d'autre de White Zombie. Mais faut-t-il avouer qu'à l'instar de son show à Lausanne il y a trois ans, Rob démontre à nouveau que livrer des prestations scéniques intenses et puissantes, même sans de gros effets ou productions exagérées, est possible. [Andy Gaggioli]

mis en ligne le : 02.12.14 par Mikamika

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