LIVE REPORT - MACHINE HEAD | Les Docks, Lausanne - 20.11.2014

MACHINE HEAD, DIABLO BLVD, DARKEST HOUR | Les Docks, Lausanne
20.11.2014

Quand j’ai appris que Machine Head faisait un détour par les Docks de Lausanne, je fus pris de spasmes incontrôlables qui me firent sauter de joie sur place. Les ayant vus de loin au Hellfest il y a de cela trois ans, je ne pouvais décemment pas laisser passer cette nouvelle opportunité de ressentir toute la puissance des riffs de Mr. Rob Flynn. Et je ne fus pas déçu ! L’ambiance fébrile de la salle annonçant de futurs moshpits qui allaient laisser des hématomes gros comme les muscles de Schwarzenegger se faisait palpable. Étant arrivé un peu en retard pour voir Darkest Hour, le groupe suivant, Diablo Blvd, groupe belge, nous délivre un son rock accrocheur, empreint d’influences Guns N’Roses (ce qui n’est pas pour déplaire à votre humble serviteur). Après un set de quarante-cinq minutes bien ficelé, une pause s’impose, le temps que les techniciens installent la scène de la tête d’affiche. Direction le bar, commande de bières (faut pas déconner non plus, on reste humain), et on flâne au niveau du merch. Comme d’hab, c’est joli, mais c’est cher (jolie touche, une Epiphone Rob Flynn signature posée sur la table. Pas à vendre… dommage). La lumière s’éteint, l’intro, ‘Diary Of A Madman’ d’Ozzy Osbourne, nous démontre que le Sieur Flynn rend hommage à ses idoles. Et là, c’est l’extase. ‘Imperium’, ‘Beautiful Morning’, le nouveau morceau ‘Now We Die’ de leur dernier opus, ‘Locust’… bref, ça s’enchaîne, ça crache sévère (tout comme Rob, qui à mon avis devrait éviter le sirop expectorant avant de monter sur scène… Pire qu’un chameau… Surprenant qu’un des membres ne glisse pas dessus), le son est parfait, la foule est en délire. Personnellement, pour savoir si un concert est bon, je me fie à mes instincts primaires. Le fait que je débute le concert en arrière de la foule, et qu’en moins de vingt secondes je me retrouve déchaîné devant la scène, juste derrière la barrière, démontre bien que je ne réponds plus de mes gestes. Mention spéciale à ‘Darkness Within’, morceau fabuleux, et au final extraordinaire avec des morceaux classiques du groupe, ‘Davidian’, ‘Aesthetics Of Hate’ (en hommage, comme d’habitude, à Dimebag Darrell), ‘Old’ et ‘Halo’. À la fin du concert, mes bras me font mal, je dois avoir trois côtes déplacées ou fissurées, je dégouline… Bref, ce fut un concert unique et absolument mémorable ! [Silastar]

mis en ligne le : 16.04.15 par Mikamika

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