TRANSIT MAGAZINE - Swiss Metal Magazine

CONCOURS TRANSIT


ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016

Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028

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mis en ligne le : 16.05.10 par indy

PREVIEW - ALLEMEND ROCKT | Allmend, Lucerne - 03 et 04.06.2016

ALLEMEND ROCKT | Allmend, Lucerne
Les 03 et 04 juin 2016
Prix : CHF 199.- (pass deux jours)/CHF 129/179.- (pass un jour)

Cette année c’est sous le nom d’Allmend Rockt que le Sonisphere fera escale dans nos blanches montagnes. Un très bon cru qui verra deux monstres du metal s’affronter en tête d’affiche avec Iron Maiden le vendredi qui défendront l’excellent ‘The Book Of Souls’ sorti l’automne passé et les teutons de Rammstein samedi qui nous éblouiront avec leur incroyable show pyrotechnique. Les premières parties ne seront pas non plus en reste avec Sabaton, Termonti, Gojira, The Raven Age, Wild Lies le vendredi et Slayer, Ghost, Apocalyptica, Athrax et Shakra le samedi ! A noter que le billet un jour du samedi est déjà complet avec 50'000 prélocs et que les organisateurs attendent 70'000 personnes sur les deux jours. Save the date and enjoy the live ! [PsiloSyn]

http://www.allmend-rockt.ch/




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mis en ligne le : 11.04.16 par Mikamika

PREVIEW - METALDAYS | Tolmin, Slovénie - du 24 au 30 juillet 2016

METALDAYS | Tolmin, Slovénie
Du 24 au 30 juillet 2016
Prix : € 135.- (semaine)

Ca va faire cinq ans cette année que votre serviteur a découvert les Metaldays et qu’il est tombé littéralement amoureux de la petite bourgade de Tolmin et de la verdoyante Slovénie. Loin des foules du Hellfest et autres Wacken, ce petit festival à visage humain et un véritable must pour les amoureux de la tranquillité (tout de même très relative, surtout si votre tente se situe à côté d’un camping-car de metalleux teutons bourrés 24H sur 24). Cette année c’est sans conteste Blind Guardian qui sera LA tête d’affiche du festival. Leur heavy-metal médievalo-fantastique avait déjà conquis le cœur des festivaliers en 2011 et va remettre le couvert grâce à son excellent ‘Beyond The Red Mirror’ sorti l’an passé. Les Metaldays feront la part belle au thrash avec des grands noms du genre comme Testament, Exodus et Kreator. Le death ne sera pas en reste avec du mélo (At The Gates), du sympho (Septicflesh), du techno (Obscura) ou du classique (Krisiun, Incantation, Immolation). Niveau black, c’est Marduk et Dark Funeral qui vous feront arborer vos plus beaux corpsepaint tandis que Melechesh et Orphaned Land apporteront une petite touche orientale au menu. Enfin Varg, Einherjer et Skalmöld se chargeront du côté folk scandinave (qui n’est étonnement pas très présent cette année). La liste n’est bien entendu pas exhaustive et je vous invite à consulter la programmation complète sur le site du festival. Pour terminer cette petite preview, je vais une fois de plus vous énumérer les trois bonnes raisons de choisir les Metaldays plutôt qu’un autre festival. Tout d’abord le cadre idyllique entre plage au bord de la rivière émeraude et ballades dans la nature qui donnent vraiment l’impression d’être en vacances, ensuite le visage humain du festival limité à 12'000 personnes (dix fois moins qu’au Hellfest) et enfin les horaires avec des concerts seulement en milieu de journée qui laissent tout le temps aux groupes de faire leur soundcheck et d’avoir du BON son. Non vraiment il n’y a AUCUNE excuse pour ne pas venir cette année aux Metaldays ! [PsiloSyn]

http://www.metaldays.net/

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mis en ligne le : 03.03.16 par Mikamika

INTERVIEW - ØLTEN (2015)

ØLTEN (2015)

Doom, hardcore, sludge… La Suisse occidentale constitue depuis de nombreuses années un vivier de metal aussi lourd qu’inspiré. Avec à peine à EP sous le bras, Ølten a réussi le petit exploit de s’y imposer comme un groupe qui compte. Le premier album du combo, ‘Mode’, confirme ces noires promesses. Sans doute grâce à une certaine propension du trio à ‘mettre ses amplis très fort’, comme le rappelle à l’envi le guitariste Christoph Noth.


- Vous qualifiez votre style de ‘porn sludge’… Peux-tu ‘entrer’ un peu dans les détails ? Cette interview devra-t-elle être interdite aux moins de 18 ans ?

Non, pas du tout : nous sommes tous des papas capables de discernement …. Lors de notre première tournée un mec qui nous a fait jouer au Zer Alte Schmiti à Bâle, situé dans le quartier des filles de joie et il a dit : ‘Ølten ? Ah, ouais les mecs qui font du porn sludge !!!’ Ça nous a bien fait rire et, depuis, c’est resté.

- Votre musique est lourde et tourmentée. Mais sur les photos de groupe, vous semblez très complices, vous vous marrez… On peut donc faire du sludge et avoir de l’humour ?

Je pense que le jour ou on ne se marrera plus entre nous, ce sera la fin du groupe. Oui, nous faisons une musique certes très sombre, mais elle est le reflet d’une face de notre personnalité. Au fond nous sommes juste des mecs qui aiment boire , manger de l’animal mort et rigoler. Le fait est que, certains jours, nous avons le moral dans les chaussettes, comme tout le monde. Et mettre des amplis très fort, une fois par semaine, est une bonne thérapie.

- ‘Mode’ est votre premier album ‘complet’. Qu’avez-vous retiré de l’expérience de votre EP ? En quoi a-t-elle eu un impact sur la réalisation de ce premier album ?

Honnêtement nous avons fait cette EP un peu comme une lettre de postulation ; nous n’étions personne. Il a été super bien accueilli et nous a emmenés bien plus loin que nous ne l’espérions. Lorsque nous avons décidé de composer un nouvel album , nous avons décidé de plus travailler le son, ajouter des moogs. Mais, surtout, nous sommes arrivés en studio tel un groupe et non comme trois amis.

- Le son est très dense, composé de multiples couches de guitares. Comment s’est déroulé l’enregistrement ?

Tout a été fait en live ; nous étions les trois dans la même pièce. En concert, nous nous regardons souvent et il était essentiel pour nous de transmettre ça sur cet album . Pour le reste nous avions chacun deux amplis et nous aimons semer le doute, souvent on ne sait pas si c’est de la basse ou de la guitare et vice versa. Le tout avec beaucoup de pédales de distorsion et un batteur qui nous comble de joie et le tour est joué.

- La musique d’Ølten a la particularité d’être à 98% instrumentale. A votre avis, est-ce que c’est quelque chose de libérateur de composer, sans avoir à penser à laisser de la place au chant ?

Oui, un chanteur c’est chiant !!!! C’est toujours en retard , ça prend des plombes pendant les soundcheck !!!! Plus sérieusement, nous avions décidé à l’époque de faire de l’instrumental et nous faisons de l’instrumental. Je ne pourrais pas dire si c’est mieux ou pas.

- Petite exception à cette règle sur ce premier album : l’intervention du chanteur de The Old Wind. Comment s’est passée cette collaboration ?

Le caprice de trois ados s’est réalisé, grâce à notre réseau et aux réseaux sociaux. Nous avons écrit à Tomas en lui soumettant une compo et lui expliquant nous envies et le pourquoi de la démarche. Résultat : nous lui avons envoyé les pistes à Los Angeles, car il vit là-bas, et en retour, nous avons reçu ses pistes de voix. La chose s’est passée tellement simplement que je n’ai pas eu l’impression de travailler avec un mec qui possède un tel background. La discussion a été très facile… Tomas nous a dit : ‘ Je suis content de cette collaboration’.

- Ça ne vous manque jamais d’exprimer vos sentiments ou vos idées de manière plus directe, au travers de paroles ?

Non, je crois que nous y arrivons très bien par le truchement de nos instruments. Je crois que nous sommes capables de faire peur aux gens quand il le faut. Et j’ai toujours apprécié pouvoir faire passer des sentiments par la musique et non la parole.

- Je suis tombé sur une chronique dont l’auteur recommande à Ølten d’engager un chanteur pour son prochain album… C’est totalement hors de question ou c’est quelque chose auquel vous réfléchissez ?

Actuellement ce n’est pas à l’ordre du jour … On ne sait jamais de quoi l’avenir est fait mais les choses se passent tellement bien à trois que nous ne voyons pas la nécessité d’ajouter une quatrième personne, si ce n’est un mec qui nous véhicule tout le temps et porte nos amplis (rires).

- Après la pochette très ‘alpine’ et enneigée de votre EP, vous voyagez vers l’Afrique et le soleil avec celle de ‘Mode’. Qu’avez-vous cherché à exprimer avec elle ?

Ølten ne serait rien sans notre ami et graphiste Laurent Güdel. Chaque pochette est un peu comme une aventure avec ce mec. Il écoute, réfléchit et propose. Sur ce coup-là , il s’est adjoint les services de la talentueuse Michal Florence Schoro pour ce résultant qui nous a soufflés. Je dirais que nous aimons l’absurde et une dame noire en boubou avec un bouc sur un fond orange c’est un peu comme un trio instrumental avec un Ajoulot, un Delémontain et un Bernois … On se fait plaisir et on verra ce que les gens en pensent.

- Est-ce que vous avez une imagerie en tête, lorsque vous composez ?

Non, pas vraiment .Pour exemple, le tire ‘Güdel’ a été composé après un dîner tourmenté avec ma génitrice. Je me rappelle être arrivé bien agacé au local, j’ai mis mes amplis très fort et ce riff est sorti d’un coup… Après, pour d’autres compos, nous jouons ensemble, on essaie plein de choses. Et lorsque nous avons tout cette expression sur notre visage qui dit ‘là, ça chie’, on explore cette piste.

- Beaucoup de groupes romands se plaignent d’avoir peu d’occasion de jouer en Suisse allemande, et, à l’inverse, les formations alémaniques ont de la peine à se produire de ce côté de la Sarine. Mais pour Ølten, le Röstigraben ne semble pas exister. Comment l’expliques-tu ?

Bonne question. Cela fait partie de la merveilleuse inconnue de notre pays. Nous avons un booker alémanique , un bassiste Bernois… Serait-ce la solution ? (rires) Mais honnêtement ce n’est pas la prmière fois qu’on me pose cette question et, à chaque fois, je ne sais pas quoi répondre car je n’en sais rien.

- Un petit mot sur les concerts à venir ? Il y en a pas mal !

Nous sommes vraiment contents de toutes ces dates. A la fin de l’année, nous avons une petite tournée en Suisse avec deux monuments du hard suisse :Zatokev et Unhold ….. Avaler des kilomètres, boire des bières et mètres des amplis très fort : ce programme qui nous comble de joie. En résumé : BOIRE BIERE BRULER VILLAGE !!!!!!!!!!

www.oltenmode.com

[Dave]

Interview réalisée par e-mail en août 2015

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mis en ligne le : 30.11.15 par Mikamika

INTERVIEW - BEASTÖ BLANCO (2015)

BEASTÖ BLANCO (2015)

Beastö Blanco. Si ce nom t’est inconnu eh bien sors de ta coquille et note la date dans ton agenda, parce que ce groupe va venir en Suisse et tu pourras le découvrir le 27 novembre au Manoir PUB de Saint-Maurice www.manoirpub.ch/ . Eh oui, je sais, tu me dis : ‘Hey Suzy, c’est qui ou quoi Beastö Blanco ?!?’ Eh bien c’est un groupe presque suisse, un chef-d’œuvre pondu par Chuck Garrick (ndr : le bassiste d’Alice Cooper) et c’est une bombe. D’ailleurs Mlle Callico Cooper sera sur la tournée. En guise de preview une petite interview pour vous mettre l’eau à la bouche, il fallait que je sache tout, avant qu’ils ne prennent d’assaut nos salles, et puis ça m’a donné une excuse pour mentionner Motörhead ! Enjoy…



- Chuck Garric : À présent je suis en Angleterre, la tournée Alice Cooper et Mötley Crüe va commencer ici demain et tout va pour le mieux.
Parlons de Beastö Blanco, parce que quand un groupe mélange du White Zombie et du Motörhead, eh bien je suis présente à 150%. L’album ‘Live Fast Die Loud’ est sorti en 2013.

Le groupe a commencé à se former fin 2012, et on a commencé à développer notre son. Le guitariste (Chris Latham) et moi-même on se connaît depuis un bail, on a joué dans d’autres groupes ensemble et on savait qu’on voulait remettre ça et créer quelque chose. On ne savait pas exactement à quoi ça allait ressembler, mais à partir du moment qu’on s’est assis ensemble avec nos instruments le reste s’est fait tout seul. On savait comment on voulait que ça sonne, on voulait se rapprocher le plus possible d’un son live, plus cru et avec le genre d’énergie que tu ressens quand tu vas voir un show de Motörhead. C’est de l’énergie pure.

- Avec Alice Cooper et Mötley Crüe les shows se déroulent dans d’énormes arènes et tu fais partie d’un groupe, mais ce n’est pas le tien. Beastö Blanco c’est ton groupe et tu vas jouer dans des salles qui te permettent d’être vraiment proche de tes fans. Tu en penses quoi ?

Ça fait partie des raisons pour lesquelles on fait ça ! On aime divertir, jouer de la musique et avoir des gens qui sont là pour toi c’est exaltant. C’est un sentiment unique quand tu es dans une salle et que tu commences à jouer sur ta guitare et que tout se met en place, il y a une sensation vraiment superbe, entre la musique, le public qui commence à vibrer et ça devient électrique.

- J’ai vu que vous allez faire trois dates en Suisse, on est gâté et honoré, mais raconte, comment ça se fait ? On s’y connaît mieux en rock’n’roll que les autres ?

On adore venir en Suisse, lors des tournées c’est notre point de chute, c’est pour ainsi dire où Beastö Blanco a débuté, nos toutes premières répètes en Europe se sont déroulées en Suisse dans un tout petit village. Notre tour manager habite en Suisse, j’ai un batteur et un bassiste qui viennent d’Allemagne, alors on a décidé de s’installer un peu ici. On a un pote qui nous a organisé une salle de répète, un endroit où crécher et c’est là où tout a débuté. Et dès qu’on traverse la frontière on se sent déjà à la maison. Notre producteur Tommy Henrikson y habite aussi, il habite un petit village dans les environs de Zurich où il a épousé une Suissesse, mais ce qu’on adore le plus en Suisse c’est qu’il y a une réelle envie pour le rock’n’roll, les gens apprécient ce style de musique et on leur donne ce dont ils ont envie et besoin : des shows pleins de rock théâtral que tu ne verras habituellement que dans d’énormes arènes, mais là on vous l’amène directement chez vous. On va venir retourner les pierres et vous l’amener dans les recoins les plus inattendus.

- Et cette tournée démarre directement le lendemain de la fin de la tournée avec Alice et Mötley, vous allez faire un marathon, je n’arrive pas à vous imaginer faire les énormes trajets dans un mini-bus, faire Edimbourg un soir et aller jusqu’à Zurich le lendemain c’est fou !

Eh bien on va faire ce qu’il faut, c’est une guérilla en quelque sorte, on fera ce qu’il faut pour que ça roule, quand tu débutes et tu crées quelque chose de nouveau tu dois être flexible. On prend ce qui est disponible pour nous et parfois les chemins sont longs et très déviés et un peu difficile, mais c’est comme ça. On fera ce qu’il faut pour arriver à destination, c’est la quatrième fois qu’on va tourner en Europe et si la route est longue eh bien on la prendra, on débute et c’est comme ça.

- La coordination d’une telle tournée doit être compliquée, il faut que les dates collent entre les dates de tournée avec Alice, que les autres membres du groupe soient présents au bon endroit au bon moment...

Tu as raison, c’est beaucoup de boulot, surtout pour notre tour manager, mais aussi pour les gars du groupe, on voyage par avion, par bus, camion… C’est ce qu’on va devoir faire, mais surtout il faut croire en ce que nous faisons. Un des points forts de Beastö Blanco c’est qu’on y croit et on est organiquement liés, autant les membres du groupe que notre tour manager, on sait qu’on a quelque chose à prouver, on a une bonne chose et on doit s’y accrocher et voir ce qui arrive par la suite, suivre le mouvement.

- No Rest For The Wicked !

Absolument, quand tu joues dans un groupe qui tourne, la chose que tu n’as pas le droit de faire c’est te plaindre. Tu ne dois pas devenir un de ces petits groupes qui passe son temps à geindre et se lamenter sur les distances à parcourir, que c’est trop difficile, on construit quelque chose et on veut participer entièrement à ce processus et oui, il va y avoir des moments où ça sera difficile, mais c’est ça qui nous aide à nous bâtir notre armure et nous endurcir pour la suite, sans compter que ça nous permet également de devenir de meilleurs musiciens et ça nous rapproche.

- Comment ça va se passer à Saint Maurice ? Vous n’allez jouer que des titres de Beastö Blanco, ou on peut s’attendre à des reprises aussi ?
I
l va y avoir des titres de Beastö Blanco, on va faire quasi tous les titres de cet album qui est sorti en 2012 et quelques nouveaux titres qui vont figurer sur le deuxième album qui est prévu pour début 2016, comme beaucoup ne nous connaissent pas c’est le moment de donner tout ce qu’on a et également de permettre aux gens d’écouter quelque chose qu’ils n’ont jamais entendu. Ça permet également d’exciter les attentes en vue de la sortie du deuxième album, et bien sûr on va probablement faire quelques reprises, on s’adaptera au long du show. Ça fait quatorze ans que je joue avec Alice, ne sois pas surpris si tu entends un morceau d’Alice Cooper lors de la soirée !

- Le line-up qui va t’accompagner en tournée sera le même que sur l’album ?

Exactement, le groupe qui figure sur l’affiche de la tournée est composé de Chris Latham à la guitare, Jan LeGrow à la basse, Tim Husung à la batterie (il est tout juste de retour de la tournée de Doro où il remplaçait Johnny D, alors il est tout frais et prêt à retourner sur la route) et bien sûr il y a Calico Cooper, la fille d’Alice, elle amène une forme d’énergie sauvage dans ce groupe, c’est dans son sang, et c’est super de la voir impliquée et de la voir sur scène, c’est spécial.

- Et ça te permet de garder tout ça en famille.

C’est exactement ça, c’est super facile avec Calico, elle a tout compris, et je vais répéter ce que j’ai dit avant : dans ce groupe personne ne se plaint, personne n’utilise le mot ‘non’, tout le monde met en priorité numéro un le show, comment est-ce qu’on peut améliorer et divertir les gens, quand on a une idée eh bien Calico sait tout de suite l’exploiter et aller encore plus loin et elle arrive à interpréter ce que tu penses mais en encore mieux. En travaillant avec des gens qui sont innovateurs et qui explorent de nouvelles idées on arrive à trouver notre identité. Tu ne veux pas être avec des gens qui descendent tes idées tout le temps, c’est comme ça qu’on arrive à trouver qui on est et ce qu’on veut devenir.

- Et comment tu t’organises pour les compos ? Tu es souvent en tournée…

Pendant que je tourne avec Alice Cooper je suis toujours en train d’écrire et Chris Latham aussi, c’est un des compositeurs principaux dans Beastö Blanco, alors dès qu’on a eu fini le premier album, on a commencé le processus de composition pour le deuxième album. Chris va m’envoyer des riffs, on va échanger des idées et ça part de là. Tu peux être dans une chambre d’hôtel ou en train de regarder un autre groupe, c’est l’art qui est devant toi, et tu absorbes ce que tu peux de ce que tu vois, tu le ressens et tu l’appliques à ce que tu écris. J’ai toujours les yeux ouverts, je vois de l’art partout, c’est comme ça que je fonctionne.

- Parlons un peu des textes, ils sont intéressants et je devine quelques-unes de tes influences. Tu les écris seul ou avec quelqu’un ?

Sur le dernier album j’ai écrit pratiquement tous les textes. Un fait intéressant c’est que ma femme écrit fantastiquement bien, c’est une journaliste et une parolière hors-pair mais également une artiste. Elle a collaboré avec moi sur le premier album sur quelques lignes. Sur le deuxième album on a été beaucoup plus attentifs aux paroles, en tant que compositeur tu essayes de t’améliorer à chaque fois, mais parfois tu dois le tourner un peu différemment, essayer de nouveaux tempos et des arrangements diversifiés. Ce deuxième album est complètement un album de Beastö Blanco, mais tu vas découvrir une autre facette du groupe, tu entendras la différence.

- Raconte-moi un truc sur Beastö Blanco que personne n’a lu ailleurs, des secrets, des choses inconnues ?

Humm, bonne question, et il y en a plein des secrets, mais Beastö Blanco est quelque chose que tu dois vivre, que tu dois voir par toi-même, tu ne peux pas lire et le comprendre, tu dois le ressentir. On est tous des rock’n’roll junkies, on a grandi avec ça et tu vas le voir.

- Tu es un vrai passionné…

J’ai discuté exactement de ce sujet avec Mickey Dee de Motörhead, parce qu’il sait que je suis toujours en train de faire quelque chose, ce n’est pas quelque chose qui commence avec une idée ou une pensée, ça vient naturellement, comme je t’ai dis je suis toujours en train d’écrire et d’être créatif, et je pense que j’ai encore beaucoup à offrir, sinon je vais pouvoir faire quoi ? Mon cerveau est toujours en train de réfléchir, travailler, il ne se repose pas beaucoup. C’est une bénédiction et une malédiction à la fois.

Si vous ne pouvez pas venir à Saint-Maurice le vendredi 27 novembre, il y a toujours la date du 26 novembre à Wetzikon, ou celle du 28 novembre à Moutier. Ne les ratez pas, c’est une occasion en or.
26.11.Hall of Fame, Wetzikon, Switzerland / Pierrock
27.11.Manoir Pub, St-Maurice, Switzerland / Bloodlost
28.11.Sociét'Halle, Moutier, Switzerland




[Suzy]
Interview réalisée par téléphone le 1er novembre 2015
www.beastoblanco.com

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mis en ligne le : 18.11.15 par Mikamika

LIVE REPORT - LEAVES’ EYES, DIABULUS IN MUSICA | KUFA, Lyss - 26.10.15

LEAVES’ EYES, MELTED SPACE, DIABULUS IN MUSICA | KUFA, Lyss
26.10.2015

La soirée entièrement dédiée aux voix féminines nous a proposé un cocktail de diversité dans le genre, ce qui nous a fait passer un très bon moment. Tout a débuté avec les Français de Melted Space qui jouaient le metal le plus dur de la soirée en termes de rythmique. Le groupe a bien réussi à faire coexister ses quatre chanteurs. Deux voix masculines, une gutturale et l’autre plus aiguë, et les deux voix lyriques des demoiselles. Il est normal que les meilleurs moments soient ceux où les quatre voix chantent ensemble. Le groupe a très bien su tirer son épingle du jeu pour une première partie. Les Espagnols de Diabulus In Musica proposaient un metal très ancré ‘Nightwish style’. Avec une chanteuse enceinte de plusieurs mois, le quatuor n’a malheureusement pas su convaincre le public, bien que certaines personnes aient accrochées. Il manquait peut-être un peu de dynamisme et de contact avec le public. Malgré tout, le bon son de la soirée fait que nous avons eu une bonne impression générale. Si jusqu’à présent la salle était assez clairsemée, il en fut autrement pour les Allemands de Leaves’ Eyes, bien que la salle n’était tout de même pas pleine. Mais pour un lundi soir, on a vu pire. Je n’ai jamais apprécié Alexander Krull et sa voix bourrine au sein de ce groupe. La langue de Göthe étant parlée dans la région biennoise, il a su parfaitement entretenir le public pour faire respirer les musiciens et il m’a laissé une bonne impression de ce côté. Heureusement qu’il était moins présent sur scène et laissait beaucoup plus de place à Liv Kristine. Très souvent unique chanteuse sur scène, sa voix cristalline a fait des merveilles et une sorte de communion était palpable dans les premiers rangs. Tout reposant sur elle, les titres joués étaient ceux qui la mettaient le plus en valeur. Sa prestation fut entrecoupée de morceaux plus folk, à l’image du dernier album, afin de la faire respirer un peu durant le concert qui aura présenté dix-sept titres en tout. Avec des musiciens ayant bien assuré, le public est reparti le sourire aux lèvres et plein de bons souvenirs de cette soirée.

[Dom]

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mis en ligne le : 18.11.15 par Mikamika

PREVIEW - GAMMA RAY, SERIOUS BLACK | Z7, Pratteln - 25.11.15

GAMMA RAY, SERIOUS BLACK | Z7, Pratteln
Le 25 novembre 2015
Portes : 20h00 | Prix : CHF 39.50

Voilà déjà 25 ans que Kai Hansen et sa petite troupe ont lancé leur carrière avec l’excellent ‘Heading For Tomorrow’ et pour célébrer l’événement, ceux-ci nous ont concoctés ce ‘Best of the best – party tour’ qui s’annonce déjà grandiose. Le groupe a en effet proposé à ses fans de choisir à travers sa discographie leurs titres favoris qui seront interprétés en live. Une très sympathique initiative qui promet une set-list d’anthologie. Serious Black, super groupe formé d’ex-membres de Blind Guardian, Helloween (entre autres) se chargera de chauffer la salle en ouverture. Une chouette soirée sous le signe du power-metal !

[PsiloSyn]


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mis en ligne le : 19.10.15 par Mikamika

PREVIEW - CHILDREN OF BODOM | Les Docks, Lausanne - 23.11.15

CHILDREN OF BODOM, LAMB OF GOD | Les Docks, Lausanne
Le 23 novembre 2015
Portes : 18h30 | Prix : 55.-/60.-

Le 23 novembre 2015 est certainement l'un des plus gros rendez-vous de cette fin d'année. Inutile de présenter le quintet finlandais Children Of Bodom, l'un des groupes les plus populaires de ces douze dernières années en matière de Death metal mélodique. La bande au fabuleux guitar-hero Alexi Laiho foulera la scène des Docks pour la seconde fois avec son dernier bébé dans les bras à savoir 'I Worship Chaos', fraîchement sorti chez Nuclear Blast. Neuvième album du groupe fondé en 1993 et successeur du très bon 'Halo Of Blood'. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, COBHC sera accompagné par les ricains de Lamb Of God qui signent leur grand retour sur scène avec leur dernière galette en date : 'Sturm und Drang' (tempête et passion en Français). Après l'excellent 'Resolution' et une longue pause due aux soucis judiciaires de leur charismatique frontman Randy Blith, les Virginiens de Lamb Of God reviennent plus forts que jamais avec ce septième album et une tournée de plusieurs mois. Deux monstrueuses têtes d'affiche pour lesquels ouvriront les anglais de Sylosis. Ce quartet de heavy/trash mené par Josh Middleton nous présentera 'Dormant Heart', nouvel album sorti en 2015 également chez Nuclear Blast.

[Sam]

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mis en ligne le : 15.10.15 par Mikamika

PREVIEW - CARCASS, NAPALM DEATH, OBITUARY | L’Usine, Genève - 03.11.15

CARCASS, NAPALM DEATH, OBITUARY, VOIVOD, HEROD | L’Usine, Genève
Le 3 novembre 2015
Portes : 18h00 | Prix : 40.- / Préloc : 36.-

La fin de l’année 2015 approche à grands pas et voilà que le Deathcrusher Tour 2015 fait une escale à Genève pour ce que va être le concert à ne manquer sous aucun prétexte ! L’affiche que L’Usine présente ce soir-là est absolument incroyable, on voit rarement une telle brochette de groupes sauf en festival. Pour commencer, les Helvètes d’Herod pratiquant un sludge progressif ouvriront la soirée en tant qu’invités spéciaux de la tournée. Ils laisseront ensuite la place à quatre vétérans et légendes de la scène extrême. Ces groupes distillant leur musique depuis les années 80 viendront casser la baraque chacun leur tour pour faire de cette soirée un moment inoubliable. Inutile de vous présenter Voivod, Obituary, Napalm Death et Carcass… Un must en matière de concerts pour entrer dans la période hivernale.

[Barberousse]

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mis en ligne le : 15.10.15 par Mikamika

PREVIEW - GHOST, DEAD SOUL | l'Usine PTR, Genève - 19.11.15

GHOST, DEAD SOUL | l'Usine PTR, Genève
Le 19 novembre 2015
Portes : 20h00 | Prix : CHF 40.-/35.-

'If you have ghosts then you have everything' ; L'Usine aura donc tout le 19 novembre 2015. Eh oui, tout puisqu'elle sera en charge d'accueillir comme il se doit l'emblématique Papa Emeritus III et ses étranges goules sans nom. En effet Ghost viendra répandre la bonne parole dans le temple du rock genevois. Formé en 2008 à Linköping, les Suédois de Ghost prêcheront leur doom metal avec en guise de bible leur troisième album sorti tout récemment et religieusement intitulé 'Meliora'. Après 'Infestissumam' sorti en 2013 et 'Opus Eponymous' en 2010, Ghost nous revient avec ce nouvel album prometteur produit par Klas Ahlund. Composé de dix titres mixés par Andy Wallace, 'Meliora' propulse Ghost parmi les groupes cultes (R.I.P mauvais jeu de mots) de la scène metal européenne. La musique de Ghost en opposition avec leur image, tout comme Satan le serait face à Dieu, avec des sonorités pop contre une imagerie proche du black-metal, voilà ce qui fait la force de Ghost, un groupe ecclésiastique à découvrir en live le 19 novembre 2015 dans le confessionnal de PTR. La première partie de la messe sera donnée par Dead Soul, groupe de post-metal également originaire de Suède également qui nous présentera son second album 'The Sheltering Sky'.

[Sam]

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mis en ligne le : 13.10.15 par Mikamika

PREVIEW - MOONSPELL, DAGOBA | Kofmehl, Soleure - 17.11.15

MOONSPELL, DAGOBA | Kofmehl, Soleure
Le 17 novembre 2015
Portes : 19h00 | Prix : CHF 36.00

‘Extinct’, c’est le nom de la dixième petite merveille que les Portugais de Moonspell nous viennent de nous offrir en cet an de grâce 2015. Alliant brutalité et refrains ultra mélodiques, Fernando et sa bande nous feront une fois de plus frémir grâce à leur style inimitable coloré de divers tons métalliques allant du black au death en passant bien entendu par leur sytle de prédilection : le gothic-metal. Les Marseillais de Dagoba ouvriront les hostilités fort de leur nouvel album intitulé 'Tales Of The Black Dawn'. Chouette soirée en vue !

[PsiloSyn]

http://kofmehl.net/programm/moonspell/

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mis en ligne le : 12.10.15 par Mikamika

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